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Valmy : le point sur les travaux de l’hôpital privé Dijon-Bourgogne

le 25/02/2016

En zone Valmy, au nord de Dijon, la première pierre de l’hôpital privé Dijon-Bourgogne a été posée en juin sur un vaste terrain situé en bordure de la ligne T2 du tramway. La nouvelle infrastructure de Ramsay Générale de santé absorbera le regroupement des cliniques Sainte-Marthe au centre-ville de Dijon, de Fontaine-lès-Dijon et de Chenôve. La mise en service est prévue pour octobre 2017.

« On termine le gros œuvre avec l’entreprise Léon Grosse. On a ­commencé certains ouvrages de menuiserie extérieure », explique l’architecte Olivier de la Barre, directeur de l’agence de Lyon et président d’AIA (architectes ingénieurs associés), et dont une des principales références est la reconstruction du nouveau centre hospitalier Princesse Grace à Monaco.

« L’hôpital privé Dijon-Bourgogne représente un ensemble de 20 000 m² sur quatre niveaux », expose Olivier de la Barre. « Au niveau rez-de-jardin, on a regroupé l’essentiel des fonctions logistiques : locaux techniques, lingerie, locaux du personnel. Il y a également une cuisine et un self-service réservé au personnel. Une cafétéria permettra la restauration du public dans le volume d’accueil principal de l’établissement, au rez-de-chaussée. »

Et l’architecte de poursuivre : « La grande particularité de ce projet, c’est qu’il est axé sur l’ambulatoire, c’est-à-dire la possibilité d’opérer les patients dans un délai très court. Ils arrivent le matin, subissent une opération, et repartent en fin de journée sans être hospitalisés. Le but de l’ambulatoire est de réduire la durée de l’hospitalisation […]. Le mouvement de développement de l’ambulatoire est porté par l’Agence régionale de santé (ARS) afin de réduire les coûts. »

Hall et plateau technique

« Sur ce projet, on a poussé la logique jusqu’au bout », poursuit Olivier de la Barre. « Ce qui nous a amenés à implanter le plateau technique au rez-de-chaussée, en prolongement direct du hall d’accueil. Il comprendra un secteur ambulatoire et un secteur opératoire traditionnel destiné aux patients hospitalisés. Ce plateau technique de vingt et une salles d’opérations sera associé à un bloc obstétrical (une salle de césarienne, six d’accouchement) avec une projection de deux mille accouchements par an. Le service des urgences est aussi installé au rez-de-chaussée avec un flux prévisionnel de 17 000 passages par an… »

Deux autres niveaux

Au-dessus de cet étage principal, deux niveaux d’hébergement s’organiseront en couronne au-dessus du plateau technique sous forme d’un anneau concentrique. Sur le niveau 1, se situeront cinq unités : celles de maternité (vingt-huit lits), médecine (trente-huit lits), soins intensifs de cardiologie (huit lits), pédiatrie (neuf lits), et une unité de néonatalogie d’une douzaine de box. Le niveau 2 (R + 2) est aménagé pour accueillir quatre unités : 3 de chirurgie (trente-huit lits), et une de soins continus (huit lits).

L’ensemble représente un total de deux cent quatre-vingt-huit lits et places, incluant l’accueil en ambulatoire.

Au rythme où il se déroule, le chantier de construction de l’hôpital Dijon-Bourgogne sera livré sans retard.

Source : Le Bien Public